Dans un message audio rendu public à la nation le 12 février 2025, l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles a dénoncé l’exclusion de son parti dans les choix de nomination des directeurs généraux à la tête de l’administration publique.
Le leader de Pitit Dessalines a déclaré que ses partisans étaient présents dans les dix départements du pays, luttant contre l’ancien gouvernement d’Ariel Henry, pendant que d’autres refusaient de mener la bataille pour le bien-être de la nation. Il a ainsi souligné qu’au moment du vote pour la nomination des directeurs généraux, en présence de quatre conseillers présidentiels, le parti Pitit Dessalines n’a pas bénéficié de ces nominations.
« Pèp Ayisyen ! Pèp Ayisyen, kafe a gen ma, nou p ap bwè l », a exprimé son étonnement face à l’exclusion du parti Pitit Dessalines dans les nominations de direction des administrations publiques.
Selon lui, il exige du président Vertilaire qu’il adresse un message à son propre parti pour les informer de cette exclusion dans les choix de direction au sein de l’administration publique, soulignant que certains cherchent à détruire son parti.
« Les militants de Pitit Dessalines ont été assassinés, expulsés, incarcérés et humiliés. Malgré cela, nous continuons à aller jusqu’au bout pour chercher la liberté du pays, pendant que d’autres formations politiques bénéficient de postes de direction », a-t-il déclaré.
Moïse Jean-Charles estime que cette démarche et l’attaque politique contre Pitit Dessalines marquent le début de la bataille électorale, en faisant référence aux critiques du Ministère de l’Agriculture concernant l’exploitation des anguilles.
Le leader de Pitit Dessalines, actuellement en Espagne en transit, affirme que son parti résiste face à toutes les tentatives de disparition et de déstabilisation.
Moïse Jean-Charles considère cette mise à l’écart comme une sanction pour son opposition au référendum et à la spoliation des terres paysannes, soulignant que certains cherchent à utiliser des dossiers contre lui, notamment celui de Magalie Habitant et son implication présumée dans l’assassinat de Jovenel Moïse.
Malgré la situation d’insécurité en Haïti, le leader et militant du Parti Pitit Dessalines n’a exprimé aucune solidarité envers ceux qui ont été forcés de fuir leurs domiciles ou qui ont perdu des proches lors des récentes attaques de gangs armés. Il préfère, selon lui, défendre des postes de direction au sein de l’administration publique.
Lawouze Info
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