Dans une note rendue publique le mardi 18 février 2025, la Fondation Zanmi Timoun condamne avec véhémence les meurtres d’enfants lors des attaques menées à deux reprises par des groupes de gangs « Viv Ansanm ».
Elle exprime particulièrement son indignation face à la mort de bébé Eliana Télémaque, décédé la semaine dernière.
« La Fondation Zanmi Timoun exprime sa profonde tristesse face à l’assassinat de plus d’une dizaine d’enfants, dont un bébé de 2 mois à Kenscoff », est-il indiqué dans la note de condamnation.
Cet acte constitue un crime odieux, révélateur du niveau de barbarie qui sévit dans notre société et de l’ampleur de la crise sécuritaire qui menace gravement la vie sociale et économique des habitants du pays.
Parallèlement, la Fondation Zanmi Timoun cite plusieurs instruments internationaux, tels que la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) des Nations Unies (1989), ratifiée par Haïti en 1994. Ces instruments obligent l’État à garantir la vie et le développement des enfants, et à les protéger contre toutes formes de violence.
L’organisation chargée des droits des enfants exige que les autorités prennent des mesures concrètes pour identifier les responsables de ces crimes et les traduire en justice. En effet, l’assassinat d’enfants sans défense constitue une violation des droits humains et un crime contre l’humanité qui ne doit pas rester impuni.
« La Fondation Zanmi Timoun profite également de cette occasion pour exprimer sa solidarité envers toutes les familles victimes de violences dans le pays », conclut la note de dénonciation des meurtres d’enfants en Haïti par des gangs armés.
Lawouze Info
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