Suite à l’attaque des gangs armés orchestrée par le groupe « Viv Ansanm », plus de 1 600 personnes ont fui leurs maisons, et plus de 44 personnes ont été tuées dans le massacre perpétré à Kenscoff. Ce bilan a été rapporté dans un document publié le lundi 3 février 2025 par l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).
L’OIM précise que 1 669 personnes ont été forcées de quitter leur domicile à la suite des violences des gangs armés à Kenscoff. Selon l’Organisation, 67 % de ces déplacés ont trouvé refuge chez des membres de leur famille, tandis que 33 % ont dû se rendre dans trois camps de réfugiés récemment installés.
Le rapport de l’OIM mentionne également que ces 1 669 personnes proviennent des sections communales de Bongars (2ème section) et de Souçailles (3ème section). Parmi elles, 345 personnes se sont réfugiées chez des membres de leur famille, et 550 autres se trouvent dans des locaux à l’EFACAP, à Gibert et à l’école nationale de Furcy.
D’autre part, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), dans un communiqué publié le même lundi, a évoqué la détérioration de la situation des droits humains dans le pays. Selon leurs rapports, entre le 1er octobre et le 31 décembre 2024, au moins 1 732 personnes ont été tuées et 411 autres blessées.
Ils ont également signalé que, durant cette même période, les gangs ont enlevé 431 personnes, sans oublier de mentionner plusieurs victimes des massacres.
Il convient de rappeler que ces 1 669 personnes ont fui leurs domiciles après les attaques des gangs armés à Kenscoff, dans la nuit du 27 au 28 janvier 2025. Cette commune reste toujours menacée par de potentielles attaques, malgré la présence d’agents de police dans la région.
Lawouze Info
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