Par Jean Wesley Pierre
La capitale Ukrainienne, Kiev, a été une nouvelle fois la cible de frappes russes dans la nuit du 23 au 24 avril 2025. Selon les autorités militaires locales, une série de missiles a visé plusieurs quartiers de la ville, causant la mort d’au moins neuf personnes et blessant 63 autres, dont 42 ont dû être hospitalisées. Parmi les blessés figurent six enfants.
Les alertes anti-aériennes ont retenti peu après minuit, plongeant, une nouvelle fois, les soirées de la capitale ukrainienne sous une atmosphère de peur et de tension. Les habitants ont été appelés à se réfugier dans les abris les plus proches. Sur Telegram, les forces militaires ukrainiennes ont confirmé une “attaque massive de missiles ennemis”, tout en précisant que des drones avaient également été repérés dans le ciel de la ville. Des journalistes de l’Agence France-Presse présents sur place ont entendu plusieurs explosions et observé les vols de drones.
Des dégâts matériels significatifs ont été signalés dans au moins deux quartiers de la ville, bien que l’évaluation complète des destructions soit toujours en cours.
Kharkiv, autre grande ville de l’est du pays, a également été la cible de “frappes répétées de missiles russes”, selon son maire Igor Terekhov, aucune perte en vie humaine n’est à déploré de leur côté selon les dernières informations.
Andriy Yermak, chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, a dénoncé une “offensive coordonnée” de la Russie contre plusieurs villes ukrainiennes, contre des civils. Ces nouvelles attaques interviennent dans un climat diplomatique particulièrement tendu : quelques heures plus tôt, le président américain, critiqué par plus d’un pour sa politique autoritasme, Donald Trump avait critiqué Volodymyr Zelensky pour ses déclarations sur la Crimée annexée, qualifiant ses propos “d’incendiaires”, et affirmant qu’un accord de paix avec Moscou était “à portée de main”.
Ce regain de violence illustre clairement une fois de plus la brutalité persistante du conflit qui, depuis plus de deux ans, endeuille quotidiennement lez familles ukrainiennes. Alors que les négociations internationales stagnent, les civils restent les premières victimes d’une guerre qui semble loin de s’essouffler.
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